Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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NDA, la seule alternative républicaine crédible

10/05/2010 12:14

NDA, la seule alternative républicaine crédible


La crise actuelle a du bon. Elle permet d’éclaircir le paysage politique Française. D’une part, l’immense majorité de la classe politique s’acharne à vouloir sauver l’euro, fût-ce au prix d’une rigueur sauvage et dévastatrice. De l’autre, un gaulliste se lève pour proposer une véritable alternative.
La semaine où les chemins de NDA et DDV se sont séparés à jamais ?
Il y a encore quelques semaines, beaucoup glosaient sur le ralliement du président de Debout la République à l’ancien Premier Ministre, malgré les avertissements de beaucoup. La crise des dettes souveraines, qui a brutalement accéléré depuis quelques semaines pourrait bien marquer un point de non retour dans leurs relations si on en juge par les réactions et les propositions radicalement différentes que cette crise a suscité chez les deux hommes.
D’une part, Dominique de Villepin tient les mêmes propos que le Parti Socialiste ou l’UMP. Pour lui, le plan était « nécessaire », l’expression d’une « solidarité de l’Europe vis-à-vis de la Grèce ». Il plaide pour des efforts de réduction de déficit dans toute l’Europe. Il juge que le plan grec est sans doute un peu utopique et plaide pour un plan de réduction des déficits de la France sur douze ans, dans un large consensus qui permettrait de passer outre les éventuels changements de majorité.
De l’autre, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé l’adoption du « plan de sauvetage », votant contre la proposition du gouvernement, que le PS a soutenue. Parallèlement, il a osé lancer une pétition réclamant la sortie de la monnaie unique, estimant que pour sauver nos emplois, il faut sortir de l’euro, le boulet qui pèse sur les économies européennes depuis trop longtemps. Bref, le député-maire d’Yerres se place comme la véritable alternative à la politique menée par le PS comme l’UMP.
NDA 2012 : une nécessité !
C’est tout le paradoxe de la situation actuelle. Alors qu’un nombre sans cesse grandissant d’intellectuels de tous bords (Jean-Luc Gréau, Christian Saint-Etienne, Jean-Jacques Rosa, Gérard Lafay, Jacques Sapir, Frédéric Lordon mais aussi Paul Krugman ou Joseph Stiglitz pour n’en citer que quelques uns) dénoncent les méfaits de l’euro, tout comme Eric Zemmour dans sa chronique de vendredi sur RTL, la quasi-totalité de la classe politique est incapable de remettre en cause le dogme de l’euro.
Malakine faisait de Dominique de Villepin « l’ultime recours des républicains ». Sans négliger les grandes qualités de cet Homme d’Etat, avec qui les républicains partagent beaucoup, sur les Institutions, la vision de la République ou les affaires étrangères, l’ancien Premier Ministre ne propose strictement rien de différent de ce que proposent le PS ou l’UMP sur les questions économiques. Certes, il bénéficie d’une forte couverture médiatique et d’une grande prestance, mais il ne propose pas d’alternative.
Aujourd’hui, le seul et unique recours des républicains pour 2012 est bien Nicolas Dupont-Aignan. Lui seul pourra porter nos idées d’une véritable refonte du système économique pour le rendre à la fois plus juste et plus stable. Lui seul ose proposer de véritables idées alternatives, que ce soit sur la question du commerce international, de l’euro ou même de la gestion de la monnaie. Bien sûr, il part de plus loin, mais avec de telles propositions, il sera forcément la révélation de la campagne.
A titre personnel, je n’avais pas de doutes depuis assez longtemps mais les déclarations de cette semaine devraient achever de convaincre les derniers partisans d’une véritable alternative économique et sociale que le meilleur candidat pour porter nos idées en 2012 est bel et bien NDA.
Laurent Pinsolle





Le règne de la corbeille

10/05/2010 12:10

Le règne de la corbeille


En 1966, lors d’une conférence de presse, le Général de Gaulle avait affirmé que « la politique de la France ne se fait pas à la corbeille ». Beaucoup de temps est passé et il est difficile de ne pas avoir l’impression que c’est bien désormais la corbeille qui dicte son agenda aux gouvernements.
« La corbeille a dit »
1999 : après avoir garanti la stabilité du système financier étasunien pendant des décennies et l’avoir protégé des crises boursières, la corbeille demande l’abrogation du Glass Steagall Act, qui instaurait une stricte séparation entre banques d’affaires et banques de dépôts. L’administration Clinton et un Congrès alors républicain s’exécutent.
2001 : après des années d’exubérance irrationnelle, les institutions financières du monde entier se rendent compte que leurs évaluations du prix de nombreuses actions est totalement ridicule, notamment dans le domaine de l’information et des télécommunications. En deux ans, la valeur de France Telecom baisse ainsi de 93% (de 219 à 7 euros) !!! Asphyxiées par cette baisse des cours, la corbeille demande une baisse des taux et l’obtient. La Fed les descend à 1%, la BCE à 2%.
2008 : après un nouvel épisode spéculatif où les institutions financière ont poussé les prix de l’immobilier à un niveau complètement déraisonnable, le marché se retourne. Mais la conjonction de l’effondrement de la bourse et du marché immobilier provoque un cataclysme financier comparable à la Grande Dépression de 1929. La corbeille demande et obtient le secours des Etats pour sauver les banques (baisse des taux, nationalisation, rachat d’actifs, prêts, garanties et recapitalisation).
2009 : la récession consécutive à la crise financière angoisse la bourse qui craint un scénario comparable à celui des années 30, où la dépression économique avait suivi la dépression financière. La corbeille demande donc des plans de soutien aux économies. Barack Obama se met d’accord avec le Congrès pour un plan de près de 800 milliards de dollars sur deux ans.
2010 : la montée des déficits et de la dette consécutive à la crise économique, aux plans de soutien aux banques et à la relance de l’économie angoisse des marchés qui commencent à douter de la capacité des Etats à honorer leurs engagements. La corbeille demande donc des plans de rigueur pour réduire les déficits publics. L’Irlande, puis la Grèce, le Portugal, l’Espagne et la France cèdent. Mais pour éviter un défaut des Etats faibles qui frapperait les banques, la corbeille obtient un plan de secours.
La démission des politiques
On pourrait démultiplier les exemples : la supervision des normes comptables déléguée à des banquiers, dealers auxquels on confie la réglementation sur les stupéfiants, la législation sur les stocks options (gouvernement Jospin), la libéralisation des mouvements de capitaux… Bref, aujourd’hui, il semble que la corbeille gouverne le monde. De plus en plus, les décisions des hommes politiques sont des réactions aux mouvements d’humeur des marchés financiers.
En 1968, du fait des accords de Grenelle, qui avaient relancé l’inflation, les marchés poussaient la France à dévaluer le franc. Le Général de Gaulle qui n’acceptait pas que la corbeille ait une quelconque influence sur la politique de la France refusa. Et la simple expression de son refus suffit à faire stopper la spéculation. Ainsi, la France put dévaluer à froid, quelques mois plus tard.
Naturellement, la situation actuelle n’a strictement rien à voir avec la situation de la fin des années 60. Le poids des marchés est devenu tel que ses volontés s’imposent de plus en plus aux dirigeants politiques. Pourtant, cela n’empêche pas de se demander si cet état de fait n’est pas une formidable perversion de notre système économique, dont l’objectif devrait être un partage des fruits de la croissance et non pas la soumission aux volontés capricieuses, égoïstes et contradictoires des bourses.
Les politiques, de gauche comme de droite, ont démissionné face à ces questions. Les récents évènements devraient pourtant les pousser à réfléchir sur des propositions concrètes pour réguler la finance et la remettre au service de l’économie productive et de toute la collectivité.
Laurent Pinsolle





Profil bas ? Plus jamais !

08/05/2010 22:44

Profil bas ? Plus jamais !


Euro : dix-huit ans de bâillon et tout bascule en une semaine.

par David Desgouilles
C’est vraiment une drôle d’histoire. Voire une histoire drôle. L’histoire d’une idée. L’histoire de la trajectoire d’une idée dans les médias. L’histoire des hommes qui la portent. Et surtout, de ceux qui décident si, oui ou merde, elle aura le droit de cité sur leurs antennes. C’est l’histoire d’une semaine, celle où tout a basculé.
Au commencement étaient deux personnalités. Pas des gauchistes, ni même de grands rebelles. Qu’on en juge : Edouard Balladur et John Major. Nous sommes entre 1989 et 1992, soit dans l’intervalle où se prépare le projet de monnaie unique européenne. Le premier a déjà été ministre des finances et se prépare à devenir Premier ministre. L’autre succède à cette époque à Margaret Thatcher, 10 Downing street. Tous les deux proposent une alternative à la monnaie unique européenne, la monnaie commune. Les deux projets diffèrent quant aux modalités1 mais ils se fondent sur l’erreur économique que constituerait une monnaie unique. Major sera plus conséquent que Balladur. Il décidera de ne pas associer le Royaume-Uni au projet de monnaie unique. Mais en France, tout va basculer.
Car aussitôt que le projet de Traité de Maastricht sera connu, la quasi-totalité des médias vont l’appuyer. Etre contre, c’est mal. Et, treize ans avant le référendum donnant la victoire aux pestiférés2, les partisans du Non à la monnaie unique n’étaient pas traités de la manière la plus élégante. Mais, un peu mieux quand même. Nous n’en étions qu’aux débuts. Philippe Séguin rappellera les projets alternatifs de Balladur et Major lors de son débat avec François Mitterrand. Or, Balladur l’a déjà oublié. Il a compris que refuser la monnaie unique, prendre le risque de passer pour un irresponsable d’anti-européen, c’est annihiler ses chances d’accéder à Matignon, en attendant mieux. Aussitôt Maastricht ratifié, tous ceux qui mettent en garde contre l’ECU, qui finalement prendra le nom d’Euro, seront confinés dans les corners extrémistes et/ou ringards. Chevènement et Séguin devront aussi, pour avoir une chance de revenir dans le jeu politique, accepter la perspective. De toute manière, eux ne sont pas comme Sarkozy et le PS en 2008, ils sont respectueux du suffrage populaire. Mais ce qu’on leur demande, c’est aussi d’abjurer leur foi eurosceptique. Ils ne doivent pas simplement s’incliner devant le vote de leurs concitoyens ; ils doivent fêter avec les autres l’avènement de cet Euro. Séguin abjurera mais il le fera avec un mélange de zèle de néophyte et de mauvaise humeur évidente qui ne contentera personne. Ni ses partisans découragés dont je fus, ni les autres qui jamais ne crurent à sa conversion. Son destin politique qui aurait dû être grand échoua sur cette contradiction. Chevènement entreprit quant à lui une politique de limitation des dégâts. Il s’associa avec Jospin sur la base d’une idée simple : la monnaie unique d’accord mais avec l’Italie dedans pour empêcher la un Euro cher comme il y eut un Franc cher, accroché au seul Mark, lorsque tous les autres dévaluaient. C’était pour lui le moindre mal. De fait, les débuts de l’Euro en dessous du Dollar, lui donnèrent satisfaction. Trichet prit ensuite la place à Francfort et laissa s’envoler la monnaie européenne.
Pendant toutes ces années, les personnalités politiques opposées à la monnaie unique n’eurent donc plus le droit de le faire savoir. Même parmi les personnalités nonistes de 2005 figuraient des personnalités qui ne regrettaient pas d’être passés à l’Euro. En tout cas, s’il s’y aventuraient c’était simplement pour suggérer que la monnaie européenne pourrait être gérée autrement que du seul point de vue allemand. C’est là qu’il faut s’intéresser plus particulièrement à Nicolas Dupont-Aignan dont je n’ai jamais caché que je me sentais proche politiquement. Je fais partie des gens qui, lors des réunions, l’exhortaient à ne pas jouer petit bras sur ce dossier. Lui hésitait. Il n’avait pas tort. Interdit des plateaux de France Télévisions par Arlette Chabot, ou alors en duplex, jamais invité lors des grands entretiens matinaux radiophoniques de France Inter, RTL-Aphatie ou Europe-Elkabbach, il se demandait à juste titre si une radicalisation de son discours, que constituerait la contestation de  l’idée même de monnaie unique européenne, ne le grillerait pas définitivement. En ce qui me concerne, je pensais que cela ne pouvait pas être pire ; alors, autant assumer.
Et puis une digue a cédé. Un économiste considéré comme ultra-européen, Christian Saint-Etienne, a publié un livre où était expliqué tout ce qui arrive aujourd’hui. Pour lui, continuer d’avoir la même monnaie que l’Allemagne était, pour la France et l’Italie, une folie compte tenu de l’attitude de Berlin, laquelle s’employait à “dépecer à vif” nos industries. L’excédent commercial allemand ne se faisait pas vers l’extérieur de la zone euro mais à l’intérieur et à notre détriment au prix d’une compression salariale sans précédent. C’est là que nous autres militants de Debout la République furent à nouveau interrogés par Nicolas Dupont-Aignan sur l’opportunité d’imprimer enfin les fameuses affiches “Sortir de l’Euro”. C’était il y a un mois. Mais nul doute qu’en prenant l’initiative de nous poser la question, alors que c’était plutôt l’inverse auparavant, il était lui-même déjà décidé à sauter le pas.
Et puis il y a eu cette semaine. Une semaine médiatique incroyable. La crise grecque a eu quelques effets : c’était attendu. Mais on n’imaginait pas qu’elle ait pu en avoir jusque dans nos rédactions parisiennes. Il s’est notamment passé un moment assez surréaliste quand, mercredi à “On refait le monde”, Christophe Hondelatte vit les trois autres journalistes rejoindre la langue de vipère habituelle Elisabeth Lévy sur le constat que cette monnaie européenne n’était décidément pas une bonne idée au départ. Et , très opportunément, il se demanda si cette unanimité anti-euro aurait pu se produire ne serait-ce que sept jours plus tôt. Quant à l’attachée de presse de Nicolas Dupont-Aignan, elle n’a jamais eu autant de sollicitations. Il faudrait que je prenne mon téléphone pour lui demander mais il est fort possible que cette semaine doit correspondre aux deux ou trois dernières années. Jusqu’à ce tremblement de terre, cette après-midi ou j’appris que le président de Debout la République était convié sur le plateau de Mots croisés lundi soir. Si même Arlette Chabot a levé son veto, c’est qu’il se passe vraiment quelque chose !
La boucle est bouclée. Après tout, expliquer qu’une monnaie commune vaut mieux qu’une monnaie unique n’était à la base qu’une idée de gens raisonnables. Si Chabot s’en souvient, si la plupart des rédactions parisiennes s’en souviennent aujourd’hui, c’est sans doute à cause de ce sondage, publié aussi cette semaine, et où on s’aperçoit que 38 % des Français rejettent l’euro. Près de 60 % des ouvriers et des employés, certes, mais surtout la majorité des jeunes. Et si l’européanisme obligatoire cédait la place devant d’autres totems, les sondages, le jeunisme ? Peu importe, en fait. La digue a cédé. Nous ne ferons plus profil bas.
Plus jamais.
 
  1. Le projet de Balladur c’est un système monétaire européen renforcé, l’ECU de l’époque devenant monnaie de réserves vis à vis de l’extérieur, et les monnaies nationales persistant. Celui de Major, appellé Hard Ecu, souhaite la circulation pendant un temps indéterminé de la monnaie européenne avec les monnaies nationales, la première prenant le pas sur les secondes au rythme des utilisateurs.
  2. Lesquels seront même insultés dès le lendemain : souvenons nous July fustigeant ses lecteurs nonistes dans un édito vengeur !





La Grande-Bretagne sans majorité

08/05/2010 22:38

La Grande-Bretagne sans majorité


C’est le résultat que tout le monde espérait éviter. Les élections législatives britanniques se soldent par un Parlement où ni le Parti Conservateur ni même une coalition entre les travaillistes et les libéraux-démocrates n’ont une majorité.
Un virage à droite
Au final, le résultat de ces élections est un succès pour David Cameron, le chef des Tories. Son parti arrive largement en tête des suffrages, avec 36% des voix, nettement devant le Parti Travailliste, à 27%. Les libéraux-démocrates, un temps en tête des sondages, font finalement 22%, soit le score qu’ils avaient fait en 2005. Mais les subtilités du système électoral britannique et l’implantation géographique des partis leur donnent respectivement 305, 255 et 61 députés.
Ce résultat valide en bonne partie la stratégie du jeune leader des conservateurs qui a recentré son parti sur de nombreuses questions, en parlant d’environnement et en garantissant le budget de la santé, pourtant largement augmenté par les précédents gouvernements travaillistes. Son « conservatisme compassionnel » a de nouveau donné envie aux britanniques de lui confier le pouvoir, ce qui est un exploit après une série de trois lourdes défaites électorales.
Mais il va lui manquer une vingtaine de sièges pour pouvoir gouverner sereinement. Et, c’est une surprise, une coalition entre le parti travailliste et les libéraux-démocrates n’aurait pas non plus de majorité au Parlement. Bref, une majorité claire ne pourra être obtenue qu’avec une alliance avec les petits partis. Et sinon, Gordon Brown pourrait se voir confier par la Reine le soin de former un nouveau gouvernement, à  moins qu’il ne concède la défaite.
Un perdant + un perdant = deux gagnants ?
Car il faut être clair. Avec seulement 27% des voix, soit 9 points de moins que les conservateurs, les travaillistes enregistrent une défaite bien plus sévère que ne le suggère la répartition des députés. L’autre grand perdant est Nick Clegg, le chef des libéraux-démocrates, et révélation de la campagne, qui ne fait que rééditer le score d’il y a cinq ans, après avoir espéré beaucoup plus. Cependant, les deux dirigeants défaits de la campagne pourrait être tentés de s’entendre…
En effet, même si elle n’aurait pas la majorité absolue, une alliance des deux disposerait de davantage de sièges que les conservateurs, et avec le soutien d’un petit parti, elle pourrait peut-être avoir une majorité absolue. Après tout, les travaillistes pourraient bien être tentés d’infliger une défaite aux conservateurs en les privant du pouvoir. Et les libéraux-démocrates pourraient chèrement monnayer leur soutien, par exemple en obtenant la part de représentation proportionnelle qu’ils réclament depuis si longtemps.
A priori, David Cameron semble en meilleure position pour devenir Premier Ministre car sa victoire est assez nette, même s’il n’obtient pas la majorité absolue. Cependant, les résultats de cette élection pourraient encore réserver une sacrée surprise…
Laurent Pinsolle





Pour eux aussi, l’euro est bien mal parti…

08/05/2010 16:49

Pour eux aussi, l’euro est bien mal parti…


Dans un récent exercice de langue de bois où il excelle, Bernard Kouchner s’en est vertement pris aux économistes qui osent douter du plan européen de soi-disant « sauvetage » de la Grèce : « Les économistes, ce sont les critiques, pas les payeurs. Les économistes ne sont jamais contents, il faudrait peut-être moins les écouter, et écouter un peu plus le bon sens, la politique et les populations ».
Hormis l’étrange manière de notre ministre « d’écouter les populations » (sait-il qu’il y a eu un référendum en France un certain 29 mai 2005 ?!), on a bien envie de lui rappeler qu’il était, en 1992, l’un de ceux qui citaient à tour de bras les « experts » pour convaincre des Français réticents de ratifier le traité de Maastricht… Mais, passons !
Au lieu de les caricaturer comme le fait le bon docteur Kouchner, Debout la République a décidé de laisser ces économistes exprimer leurs doutes sur l’efficacité du plan européen et l’avenir de plus en plus compromis de l’euro.
Leurs analyses et arguments paraîtront en tout cas bien plus solides que la pitoyable méthode Coué du gouvernement. S’ils ne sont pas tous favorables à la sortie de l’euro en faveur de laquelle DLR a lancé une pétition nationale, aucun d’entre eux n’a la langue dans sa poche pour décrire l’impasse dans laquelle la monnaie unique a été placée par ses propres défenseurs.
A vous de juger ; pour nous, c’est tout vu !
Retrouvez les analyses de :

- Jacques Sapir,

- Jean-Jacques Rosa,

- Joseph Stiglitz,

- Jean-Luc Gréau,

- Jean-Paul Fitoussi,

- Marc Touati,

- Jean-Pierre Gérard (un article de 1997 paru dans Libération, où le Vice-Président de DLR, alors membre du Conseil de la politique monétaire déplorait à haute voix la politique de taux d’intérêt élevés de l’euro en gestation),

- Jacques Marseille (peu avant sa récente disparition),

- Roland Hureaux,

- Pierre Leconte.






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